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Et si, au lieu de vendre pour acheter, vous louiez votre logement actuel pour en financer un nouveau ? Ce choix stratégique, encore marginal, séduit de plus en plus de propriétaires aguerris. Mais derrière cette liberté apparente se cachent des calculs serrés, une fiscalité à appréhender et des responsabilités à assumer. Voici ce qu’il faut savoir avant de faire le grand saut avec Directe Location !

Louer pour acheter, un levier patrimonial intelligent

Dans un marché immobilier ralenti où vendre au bon prix peut devenir un parcours d’obstacles, louer sa résidence principale pour en acheter une autre s’impose de plus en plus comme une alternative efficace au prêt relais. Plutôt que de brader un bien ou de patienter des mois pour une vente hypothétique, certains préfèrent transformer leur ancien domicile en source de revenus locatifs, afin de rassurer les banques lors de l’obtention d’un nouveau crédit.

L’avantage de cette stratégie ? Elle permet de conserver son patrimoine et de le laisser potentiellement prendre de la valeur, tout en générant un flux régulier de loyers. Ces revenus peuvent alors servir à rembourser le prêt du nouveau bien, voire améliorer la capacité d’emprunt. Mais attention, ce choix suppose une préparation rigoureuse et une vision patrimoniale à long terme.

Ce que vous y gagnez

Premier avantage évident : vous ne vous séparez pas de votre bien, vous le valorisez différemment. Il continue à exister dans votre portefeuille d’actifs, et peut même devenir une future rente ou un logement pour un enfant étudiant. Deuxième atout : les loyers perçus peuvent alléger le poids des mensualités de votre nouveau crédit. Et même s’ils ne sont pris en compte qu’à hauteur de 70 % par les banques dans le calcul de l’endettement, ils pèsent dans la balance. Mieux encore, ces revenus locatifs peuvent faire basculer un refus de prêt en feu vert. Enfin, vous restez propriétaire de deux biens immobiliers, ce qui peut être stratégiquement intéressant en cas de revente ultérieure, surtout si le marché repart à la hausse.

Ce qu’il faut anticiper avant de se lancer

Il faut savoir qu’en devenant bailleur, vous endossez de nouvelles responsabilités, au premier rang desquelles l’entretien du bien, la sélection des locataires, la gestion des incidents, la conformité aux normes… Bref, c’est une charge mentale et financière à ne pas sous-estimer. De plus, les revenus locatifs sont imposables. Il faut donc intégrer leur fiscalité dans votre calcul global. Et surtout, bien calibrer votre plan de financement pour éviter les mauvaises surprises.

Sans oublier la vacance locative ou les impayés, deux risques réels qui peuvent déséquilibrer toute l’opération si vous comptez sur ces loyers pour boucler vos fins de mois. Une assurance loyers impayés peut réduire ce risque, mais là encore, elle représente un coût.

Etude de marché, calculs, accompagnement : la méthode gagnante

Avant de signer quoi que ce soit, étudiez le marché locatif local. Votre bien est-il facilement louable ? A quel prix ? Y a-t-il une demande suffisante ? Une analyse préalable vous évitera de miser sur un rendement illusoire. Ensuite, faites-vous accompagner, par exemple par un courtier qui pourra affiner votre capacité d’emprunt en tenant compte de votre nouveau statut de bailleur. Un conseiller en gestion de patrimoine vous aidera, quant à lui, à optimiser la fiscalité, choisir le bon régime d’imposition, et prévoir les imprévus. Enfin, n’oubliez pas que le nerf de la guerre reste la rigueur dans la gestion. Un bien mal loué, mal entretenu ou mal assuré peut rapidement devenir un fardeau au lieu d’un tremplin.