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Face à des marchés financiers qui font le yo-yo et des placements traditionnels dont les rendements flirtent avec le plancher, l’immobilier continue de s’imposer comme la valeur refuge des investisseurs ! En 2025, la pierre continue d’offrir un rendement stable, tout en garantissant une protection contre l’inflation, un effet de levier inégalé et un patrimoine concret qui traverse les crises. Faut-il encore hésiter entre l’immobilier et les placements financiers ? Stellium fait le point !

Des rendements solides là où la bourse joue aux montagnes russes

L’immobilier locatif reste un placement performant avec des rendements qui oscillent entre 3 % et 7 % brut, selon la région et le type de bien. Une constance qui fait pâlir d’envie les investisseurs boursiers, habitués à voir leur capital tanguer au gré des indices. En 2024, le CAC 40 a démontré une fois de plus son imprévisibilité avec des variations trimestrielles allant de -8 % à +12 %. Jouer en bourse, c’est accepter la volatilité et l’incertitude.

De l’autre côté, les produits d’épargne traditionnels comme le Livret A n’ont toujours pas de quoi faire rêver. Avec un taux à 3 %, ce placement peine à rivaliser avec une inflation estimée à 4,5 %. En clair, laisser son argent sur un livret, c’est perdre du pouvoir d’achat année après année.

L’immobilier, un bouclier contre l’inflation

Là où les placements financiers classiques souffrent face à l’inflation, l’immobilier tire son épingle du jeu, et pour cause. Les loyers suivent généralement la hausse des prix à la consommation, ce qui permet aux investisseurs de préserver leur rentabilité dans le temps. En 2024, l’Indice de Révision des Loyers (IRL) a ainsi progressé de 4 % en moyenne, pendant que certains livrets d’épargne affichaient un rendement réel négatif une fois l’inflation déduite.

Miser sur l’immobilier, c’est donc s’assurer que son capital travaille et ne s’érode pas au fil des années. Contrairement aux obligations ou aux livrets, où chaque point d’inflation grignote un peu plus le rendement, les loyers s’ajustent et maintiennent une rentabilité constante.

Un patrimoine réel, tangible et transmissible

L’une des grandes forces de l’immobilier, c’est son ancrage dans le réel. Là où un portefeuille d’actions se résume à des lignes sur un écran, une maison ou un appartement représente un bien concret, que l’on peut voir, toucher et transmettre. Une dimension patrimoniale qui fait de l’immobilier un investissement qui survit aux crises et traverse les générations. Les chiffres sont particulièrement éloquents à ce niveau : lors des turbulences boursières de 2020, liées à la pandémie, le marché immobilier français a tenu bon avec une hausse moyenne des prix de 6,5 %. Pendant que les marchés financiers perdaient des milliards en quelques jours, la pierre continuait tranquillement à prendre de la valeur.

L’effet de levier du crédit, un atout imbattable

Là où la bourse exige un apport total, l’immobilier permet d’investir avec de l’argent que l’on ne possède pas encore. En 2025, les taux de crédit immobilier oscillent entre 3,5 % et 4 %, ce qui reste un coût maîtrisable pour qui sait choisir son investissement. L’avantage du crédit, c’est qu’il permet de booster la rentabilité des fonds propres. Avec 100 000 euros en bourse, on achète pour 100 000 euros d’actions. Avec 100 000 euros d’apport en immobilier, on peut emprunter 300 000 ou 400 000 euros et développer un patrimoine bien plus conséquent.