Des revenus qui donnent le sourire, une liberté de mouvement absolue, une sensation d’accomplissement… ça vous tente ? De plus en plus de Français plongent dans l’aventure entrepreneuriale, et le métier de conseiller en gestion de patrimoine indépendant représente une opportunité en or, surtout avec le vent législatif actuel qui souffle en faveur des indépendants. Alors, prêts à transformer votre passion en profession ? On vous dit tout dans la suite !
CGPi, un rôle clé et des exigences précises
Vous êtes prêt à jouer un rôle central dans la vie financière de vos clients ? Devenir conseiller en gestion de patrimoine pourrait bien être votre vocation ! Ce métier, au cœur des décisions financières, transforme et sécurise les patrimoines des clients à travers une approche personnalisée et éloignée des méthodes traditionnelles des banques et assurances.
Comme l’explique très bien Prodemial (où la majorité des conseillers formés sont des CIF agréés et pas des CGPi), en tant que conseiller, vous serez la personne de confiance qui aide vos clients à gérer les moments importants de leur vie, en utilisant votre expertise pour développer leur patrimoine immobilier, financier, et bien plus. L’excellence est votre standard, et chaque conseil que vous donnez peut définir l’avenir financier d’une personne ou d’une famille.
Mais alors, comment devenir CGPi ? Le parcours classique vers ce métier inclut souvent l’obtention d’un Master 1, idéalement en finance avec une option en gestion de patrimoine, bien que les parcours en économie ou en droit soient également valorisés. La formation peut être suivie à l’université ou dans un Institut d’Administration des Entreprises, ces derniers étant les équivalents des écoles de commerce pour le secteur universitaire. Et pour ceux d’entre vous qui ont besoin de flexibilité, des formations à distance sont aussi disponibles.
Au-delà des formations, vous allez devoir vous conformer à un cadre réglementaire strict, défini par l’Autorité des marchés financiers (AMF), pour garantir une pratique éthique et responsable. Cela inclut la souscription à une assurance responsabilité civile professionnelle et l’adhésion à une organisation agréée par l’AMF. Vous devrez également vous inscrire à l’Organisme pour le registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance, et veillez à respecter les réglementations contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Lancer son activité de CGP : Quel statut juridique adopter ?
Vous avez une solide expertise juridique, financière et sociale et vous êtes prêt à vous lancer dans la gestion de patrimoine en tant qu’indépendant ? Parfait, mais avant, il faudra choisir le bon statut pour votre entreprise… Si l’idée de rejoindre un cabinet existant peut séduire, créer votre propre structure vous offre une plus grande liberté, à la fois géographique et financière.
Cela dit, toutes les formes juridiques ne se valent pas, surtout dans un domaine aussi lucratif que la gestion de patrimoine. La micro-entreprise et l’entreprise individuelle, par exemple, peuvent vite se révéler limitées à cause des plafonds de chiffre d’affaires et des spécificités de calcul des cotisations sociales. Et n’oublions pas que l’EIRL n’est plus une option. Alors, quelles sont les alternatives ? Voici les trois options principales pour les CGP aspirant à l’indépendance :
L’EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) : elle protège votre patrimoine personnel des turbulences professionnelles grâce à une responsabilité limitée aux apports ;
La SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) : c’est la coqueluche des indépendants recherchant flexibilité et statut d’assimilé salarié, offrant une protection sociale robuste sans sacrifier la liberté de gestion ;
La SARL (Société à Responsabilité Limitée) : idéale si vous envisagez de vous associer à terme, elle cultive l’équilibre entre protection, gestion démocratique et partage des bénéfices.