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Le seuil de rentabilité est un élément crucial pour toute entreprise. Il permet de connaître le niveau du chiffre d’affaires à atteindre pour que l’entreprise passe de la perte au bénéfice, ou encore qu’elle arrive à son point d’équilibre (également appelé point mort), autrement dit, avec un résultat à zéro (les charges étant alors égales au produit). C’est pourquoi il est important de connaître ce seuil de rentabilité, comme le rappelle monsieur Michel Weber. Le point dans cet article.

Le calcul du seuil de rentabilité d’une entreprise

Le seuil de rentabilité, que l’on retrouve généralement sous l’acronyme SR, est le niveau d’activité où une entreprise va équilibrer ses charges fixes (CF) avec son CA. Pour cela, le chiffre d’affaires réalisé est mesuré en jours. Concrètement, si une entreprise a un seuil de rentabilité de 300 jours, elle devra alors facturer pendant 300 jours afin de couvrir ses frais fixes de l’année. Les jours restants servent alors à générer du profit.

Il est par ailleurs à noter que si des charges variables sont présentes, le seuil de rentabilité représente alors la marge nette sur coût variable (MCV), et non plus le chiffre d’affaires. Le seuil de rentabilité est alors calculé selon la formule suivante : marge nette sur coût variable – charges fixes.

Les enjeux du seuil de rentabilité

Si le seuil de rentabilité est crucial, il arrive pourtant très souvent qu’une entreprise ne le connaisse pas. Cela peut notamment être le cas si son chiffre d’affaires est nettement supérieur à ses frais fixes ou encore si l’entreprise compare son chiffre d’affaires à celui d’une année de référence.

La présence de charges variables peut également être un élément qui complexifie le calcul du seuil de rentabilité. Comme le souligne alors monsieur Michel Weber expert comptable à Strasbourg, il est alors important de faire appel à un professionnel afin de déterminer le seuil de rentabilité qui permettra à l’entreprise de se projeter et de mettre en œuvre tout ce qu’il convient.