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L’immobilier reste le placement de cœur des Français en 2023, d’autant plus qu’il se décline en plusieurs formes pour répondre aux différents profils d’épargnants. Directement via l’achat de biens, ou indirectement à travers des SCPI, OPCI, ou même les SIIC en bourse, l’épargne immobilière offre à chaque investisseur la clé pour diversifier et dynamiser son patrimoine. Le point sur le sujet avec Stellium Invest !

L’épargne immobilière décryptée

L’épargne immobilière, c’est un peu le graal des placements pour bon nombre de Français. En quoi ça consiste ? Simplement à placer son argent dans la pierre, que ce soit en achetant une résidence, en se lançant dans le locatif, ou via la pierre-papier comme les OPCI et SCPI. Et pour les plus audacieux, il y a même l’option boursière avec les SIIC.

Selon Statista, l’épargne immobilière est l’un des placements préférés des Français, aux côtés de l’assurance vie et du livret A. Ce n’est pas vraiment une surprise, vu les options à disposition, notamment l’investissement direct et indirect : le premier consiste à acheter à gérer soi-même ou via un professionnel, mais seuls 6 % des Français s’y adonnent, souvent freinés par les contraintes financières et administratives que cela implique. ‍

Zoom sur les solutions d’épargne immobilière : directe VS indirecte

Lorsqu’il s’agit de placements immobiliers, deux chemins s’offrent à vous : l’investissement direct et l’indirect. Bien entendu, chacun a ses atouts, mais aussi ses pièges à éviter.

L’épargne immobilière directe

Ici, on investit dans l’immobilier locatif en pilotant soi-même le projet, raison pour laquelle ce n’est pas pour les novices : il faut avoir le temps, les connaissances et les nerfs solides pour se lancer. Mais avant de signer quoi que ce soit, veillez à respecter cette règle d’or : visiter encore et encore ! Car l’emplacement est le nerf de la guerre, et un mauvais choix peut vous laisser avec un taux d’occupation faible et des revenus en dents de scie.

Neuf ou ancien ? Pour des étudiants ou des familles ? Meublé ou non ? Les questions s’accumulent, tout comme les décisions à prendre. Et n’oubliez pas, un investissement en direct c’est aussi un engagement de longue haleine, souvent d’au moins 12 ans, surtout si vous optez pour des dispositifs fiscaux comme le Pinel. Le risque ? Finir avec un déficit foncier et aucune garantie de plus-value à la revente.

Que vous optiez pour la voie directe ou une autre forme d’épargne immobilière, gardez les yeux grands ouverts sur l’emplacement et le type de bien, le rendement locatif attendu, la fiscalité applicable, le type de bail (nu ou meublé), et les frais de gestion, qui peuvent vite grimper.

Quid de l’épargne immobilière indirecte ?

L’épargne immobilière indirecte, plus communément appelée « pierre papier », est une forme d’investissement qui permet de constituer un patrimoine immobilier sans les tracas de la gestion directe, grâce à l’intervention d’organismes de placement immobilier. Ces structures collectent les fonds des investisseurs pour acquérir et administrer des biens, résidentiels ou commerciaux, ce qui offre ainsi la possibilité de bénéficier de plus-values potentielles et de revenus locatifs.

Quels sont les principaux acteurs de la pierre papier ?

  • Les OPCVM immobiliers : ces Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières investissent majoritairement dans des sociétés liées à l’immobilier, comme les sociétés foncières cotées en bourse (SIIC), les promoteurs ou les entreprises de construction. Opérant sous forme de SICAV ou de FCP, ces placements boursiers sont directement exposés aux fluctuations du marché, comportant un risque élevé de perte en capital, tout en étant impactés par la conjoncture du secteur immobilier ;
  • Les OPCI : proches des SCPI, les Organismes de Placement Collectif Immobilier à capital variable doivent investir au moins 60 % de leur capital dans l’immobilier. Le reste peut être placé en actions cotées, rendant ces investissements susceptibles aux aléas des marchés financiers et obligataires. Ils présentent ainsi des risques de perte en capital, de fluctuations de marché, ainsi que des risques liés à la commercialisation et à la gestion des biens ;
  • Les SCPI : les sociétés civiles de placement immobilier se consacrent entièrement à l’acquisition et à la gestion d’un parc immobilier destiné à la location. Investir dans une SCPI est un engagement à long terme qui n’est pas sans risque, notamment la possibilité de perte en capital et des défis liés à la fluctuation du marché immobilier, à la commercialisation des biens, à leur gestion et à la liquidité.